extraits du carnet de route - Lombok Sengiggi Je finis par trouver un Bémo qui peut m'enmener à Sengiggi. Le trajet est assez plat, mais les 10 km annoncés par le Lonely Planet se font lentement ! Est ce vraiment l'échelle ?? C'est vrai que cela serpente pas mal. Cette partie de Lombok doit ressembler à Bali à ses origines. Peu d'habitations sous les cocotiers. Mais des parcelles bien délimitées... Sans doute un jour verrons nous s'ouvrir des hotels... Je retrouve les carioles tirées par des anes, comme à certains endroits de Java ! On se croyerait au Moyen Age. Et l'odeur n'est pas des plus agréables. Au bout d'une heure de route, arrivée à Sengiggi. C'est pas la folle affluence ( nous sommes en mai), et on me propose une chambre dans un hotel magnifique (Mascott Hotel) pour 10 USD (prix annoncé par le Lonely : 50 USD !). Un bungalow très bien décoré avec vue imprénable sur le jardin et, au fond, la plage et la mer. Les amateurs de grand lit seront comblés : plus de 2,5 m de largeur ! A quelques dizaines de métres de l'hotel, la plage principale de Sengiggi : j'adore cette place. Au moins, cela respire l'Indonesie ! Il y a de nombreux bateaux de pécheurs, certains ne font que 4 métres de longueur et ne sont pas tout neuf. Deux places maximun. Les voiles sont traditionnelles : une seule, triangulaire, le petit angle vers le mat, faites en toiles plastiques tressées. Le départ des bateaux pour la pêche nocturne est toujours un spectacle captivant : juste avant le coucher du soleil, chacun s'entraide pour mettre tous les bateaux à l'eau, les uns après les autres... Les spectateurs sont nombreux pour admirer ce ballet sur fond de coucher de soleil sur le Mont Agung.. Gilli Islands Départ matinal pour ne rien rater de cette excursion. Pas de transport en commun pour rallier l'embarcadére. On me propose un hotel à reprendre pour 1 million d' USD ! Pourquoi pas ! Après négociation , je finis de conclure un accord plus raisonnable : un trajet en scooter pour 15000 roupies. La route est magnifique, elle tortille dans tous les sens tout en suivant la mer. Cela ressamble à un véritable circuit automobile, avec des virages sérrés : on a l'impression de se jeter dans la mer à chaque tournant. Le zone est peu habitée, mais le spectacle est unique. Les locaux sont plus vrais que nature : maison de chaume et paille de riz. 30 minutes pour rejoindre Bangsal, puis encore 500 métres à pied jusqu'au terminal. Ticket au "bureau du Syndicat" et embarquement avec 15 autres personnes pour Gilli Air. L'île de Gilli Air se fait facilement à pied en 2 bonnes heures. L'île est assez plate ; nombreux hotels et restaurants, sur tout le pourtour de l'île. Les plages sont étroites et recouvertes de débris de coraux, ce qui n'est pas toujours agréable pour les pieds. Pas de voiture : que des carrioles tirées par des anes sur des sentiers sablonneux. L'eau est claire, très claire. Les poissons sont nombreux, de toutes tailles. Des étoiles de mer d'un bleu fluo, des poissons avec une grosse tâche noire, et d'autres avec une "licorne". Après deux heures de snorkeling, j'aperçois deux antennes qui sortent d'un rocher. Au bout de quelques minutes de luttes, en vain, je finis par enlever le rocher ! Un petit homard ... petit mais rapide car je ne fais que l'entrevoir. Les coquillages sont magnifiques... L'intérieur de l'île est peu habité. Quelques habitations simples, des maisons de pécheurs. Des parcelles "réservées" qui servent aujourd'hui de pature pour les vaches. On me propose facilement du cannabis et autres substances : c'est vrai qu'on doit s'ennuyer assez vite.... |